Nombre d’économistes intègrent le « calcul » du bonheur pour évaluer la qualité des politiques publiques et établir de nouveaux classements des pays selon leur qualité de vie.
Les grandes entreprises se mettent également à la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) soit par volonté des dirigeants soit sous la pression de leurs parties prenantes (clients, salariés, actionnaires, …). Il existe même des concours pour classer les entreprises où il ferait bon vivre et travailler.
A l’heure où 500 000 personnes se plongent dans l’entrepreneuriat par motivation ou par contrainte d’un marché du travail désastreux, la question de l’équilibre de vie peut être posée. Ces travailleurs assoiffés d’indépendance et … acculés parfois à des stress plus importants que dans leur vie précédente y pensent rarement.
Les travaux d’Olivier Torrès sont cités en référence sur le terrain de gestion et du soin des entrepreneurs « en poste ». Une population qui connait un taux de burn-out supérieur à celui des salariés.
Et vous, créateurs, comment intégrez-vous le bonheur dans votre stratégie d’entreprise ?
Et vous, conseillers en création, comment abordez-vous le capital humain au-delà des quelques questions classiques sur le soutien du conjoint, la conscience du risque ou la motivation à travailler beaucoup ?
Le bonheur dans tout ça ? Il interroge sur la capacité à mettre l’entreprise en harmonie avec les acquis et les potentiels du créateur.
Quel budget et quel temps de formation initiale ? Quel budget et quel temps de coaching initial et ultérieur ? Quelles stratégies de prix, de produits et de services en fonction des croyances et aptitudes à les remettre en cause (voici pour le BFR) ? Quels investissements en fonction de votre vision et objectifs propres, de votre rapport à l’argent, de votre capacité à séduire et convaincre des investisseurs ? Quel rapport au temps également (voilà pour le Plan de financement)… Quelle capacité à déléguer (même sans salarié dans l’entreprise) en fonction de ce pour quoi l’entrepreneur est vraiment utile et ce pour quoi il devra faire preuve d’humilité ou faire confiance à l’autre.
Le cabinet Amarok identifie 4 zones de stress possible « La pérennité en péril » (7 stresseurs) « L’enfer du devoir entrepreneurial» (4 stresseurs) « La résignation patronale intériorisée » (4 stresseurs) « Le poids des pressions managériales» (15 stresseurs).
La juste adéquation entre les moyens mobilisés (l’argent, l’énergie, les réseaux, les compétences réelles, …) influe fortement sur l’efficacité obtenue (le CA, la marge et la Trésorerie notamment) et la confiance que le futur dirigeant (fut il solo) développera en lui, son projet et son environnement.
Or, la confiance c’est déjà le début du bonheur non ???
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